L’entonnoir

À l'aurore de la vie scintille l'ostensoir
Brillant de tous ses feux aux rayons du soleil
Tel l'oiseau dans sa cage posé sur son perchoir
L'enfant s'émerveille à l'éclat de cet éveil

Au midi de la vie se pointe l'illusoire
Feignant de tous ses fards aux chemins de l'envie
Tel le tourbillon d'une sempiternelle foire
L'adulte se pavane dans la vallée des défis

Au soir de la vie s'érige le reposoir
Miroitant de tous ses phares au port du repos
Telle la douce sensation d'un salvateur espoir
Le retraité se crée son bel eldorado

À la nuit de la vie rétrécit l'entonnoir
Rapetissant de tous ses flancs aux bords du trépas
Telle la démarche d'un aveugle marchant dans le noir
Le vieux est suspendu au carillon qui bat

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