Quand la fiction devient la réalité

En 1963, Lee Harvey Oswald avait commandé et reçu par la poste le fusil à lunette avec lequel il a assassiné le président Kennedy à Dallas. James Holmes, le psychopathe qui a déchargé ses armes sur une foule de cinéphiles à Aurora, au Colorado, près de 50 ans plus tard, a acheté d’importantes quantités de munitions sur Internet.

Et pourtant, les sondages réalisés au cours des derniers mois indiquent que 55 % des Américains ne souhaitent aucun resserrement des règlements sur les armes à feu, contre 45 % qui en désirent. Les adversaires du contrôle des fusils prétendent que, plus il y aura d’honnêtes citoyens qui en possèdent, moins les méchants auront la tâche facile, un argument mené de main de maître par les campagnes persuasives de la NRA (National Rifle Association), le plus puissant lobby américain des armes à feu.

Néanmoins, à chaque fois qu’il se produit une tuerie comme celle d’Aurora, il n’y a jamais personne pour se lever, sortir son arme et abattre le tueur. Au royaume des cow-boys et des indiens, il semble que ce n'est pas la raison qui gouverne, c'est le pouvoir des fusils, canons et autres types d'explosifs. Ça fait des films à succès comme Batman ou le bon héros tue le méchant Joker. Mais voici que, dans le cinéma d'Aurora, c'est le joker qui a gagné!

Qu’à cela ne tienne… les ventes d’armes à feu ont connu au Colorado une augmentation spectaculaire depuis la tuerie de James Holmes!

quebechebdo 27 juillet 2012

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.