Une impression de déjà -vu
Dans un article paru dans Le Devoir du 29 juin sous le titre « Marois mise sur l’intégrité », Pauline Marois résume en ces termes la vision du PQ : « s’affirmer, s’enrichir et s’entraider ». En termes clairs, la chef du PQ invite les Québécois à visionner un film qu’ils ont déjà vu et duquel ils sont sortis déçus.
Personne ne peut être contre l’intégrité, l’affirmation, l’enrichissement et l’entraide…ce sont là des valeurs humaines indissociables de toute émancipation d’un peuple. Toutefois, pour parvenir à satisfaire ces principes, nous devons nous doter des outils nécessaires à leur réalisation.
En ce sens, un verbe essentiel n’apparaît pas dans la liste de Pauline Marois, à savoir le verbe « s’affranchir » sans lequel il est utopique d’espérer atteindre les objectifs visés par la chef du PQ.
La gouvernance souverainiste de Pauline Marois remet sur l’écran l’affirmation nationale alors que le pays du Québec a besoin de s’affranchir du joug du fédéral pour naître…et ça, je demeure convaincu que ce n’est pas le choix de Pauline Marois.
Pour vous en convaincre, observez attentivement le regard livide et froid de la dame de béton lorsqu’elle « effleure » le sujet de la souveraineté, un visage impassible et dénué de toute conviction !
vigile.net tribune libre 29 juin 2012
quebechebdo 30 juin 2012
Henri Marineau

