L’environnement, la question de l’urne?

La question de l’urne, soit le facteur le plus important dans la tête des électeurs au moment d’inscrire leur vote, pourrait-elle porter sur l’environnement le 21 octobre prochain? Une question qui mérite surement d’être sérieusement considérée, particulièrement depuis la manifestation monstre sur le climat qui a mobilisé quelque 500 000 personnes à Montréal le 27 septembre. Aujourd’hui, il faudrait véritablement se mettre la tête dans le sable pour ne pas admettre l’urgence de lutter contre les changements climatiques, considérant l’ampleur des catastrophes naturelles, tels les feux de forêt, les inondations, les tornades, etc…

En lien avec la protection de l’environnement, notamment avec l’exploitation des énergies fossiles, le premier ministre sortant, Justin Trudeau, en achetant le pipeline Trans Mountain, s’est littéralement « peinturé dans le coin »… même s’il essaie tant bien que mal de nous dorer la pilule en arguant qu’il allait planter deux milliards d’arbres sur une période de dix ans avec les profits de ce pipeline. De son côté, le chef conservateur, Andrew Scheer, n’est guère mieux avisé en proposant la construction d’un corridor énergétique transcanadien dans lequel y circuleraient le pétrole et, pour ajouter un peu de baume sur la plaie, l’hydroélectricité du Québec.  

Deux constats qui risquent d’influencer le choix des électeurs au moment d’inscrire leur vote lorsqu’ils se retrouveront seuls dans l’isoloir et de favoriser, par voie de conséquence, les candidats du Parti vert, du NPD et du Bloc québécois qui risquent de ravir des circonscriptions au PLC et au PCC… Une histoire à suivre!

vigile.net tribune libre 4 octobre 2019

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