Qui est Sylvain Gaudreault?
À la suite de la décision de la députée de Joliette Véronique Hivon de ne pas se présenter à la chefferie du Parti québécois, le député de Jonquière Sylvain Gaudreault demeure le seul député péquiste à avoir manifesté son intérêt pour briguer la succession de Jean-François Lisée.
Aussi ai-je cru pertinent de vous présenter un portrait sommaire du député de Jonquière dans le but de le connaître quelque peu…
Source (Wikipédia)
Biographie
Né le 8 juillet 1970 à Chicoutimi, Sylvain Gaudreault est député de Jonquière à l’Assemblée nationale du Québec.
Jusqu’à son élection, le 26 mars 2007, il était enseignant au Cégep de Jonquière.
Détenteur d’un baccalauréat en histoire à l’Université du Québec à Chicoutimi et d’un baccalauréat en droit de l’Université Laval, Sylvain Gaudreault fut chroniqueur pour le Journal Le Quotidien durant plusieurs années.
Il a été membre du Barreau du Québec de 1996 à 2010. Boursier de la fondation Jean-Charles Bonenfant et stagiaire à l’Assemblée nationale du Québec, il a également été directeur général de la Fondation des parlementaires québécois Cultures à partager. Impliqué dans sa région, il a siégé au conseil d’administration de la Société historique du Saguenay et fut président du Centre de solidarité internationale du Saguenay—Lac-Saint-Jean. Sylvain Gaudreault est aussi l'un des seuls ministres à avoir parlé de son homosexualité publiquement. L'homme politique avait fait le point sur son orientation sexuelle lors de son passage à l'émission Tout le monde en parle.
Carrière politique
À la suite de l'élection générale de 2007, il est devenu député de Jonquière à l'Assemblée nationale du Québec, sous la bannière du Parti québécois, et a été réélu en 2008, 2012, 2014 et 2018.
Il a été porte-parole de l'opposition officielle en matière d'énergie de mars 2010 à août 2011 et en matière d'éducation primaire et secondaire et d'alphabétisation d'août 2011 à août 2012. Il a occupé les postes de ministre des Transports et de ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire dans le gouvernement de Pauline Marois, et était porte-parole de l'opposition officielle en matière de développement durable, d'environnement et d'accès à l'information. Du 6 mai 2016 au 7 octobre 2016, il a été chef par intérim du Parti québécois.
vigile.net tribune libre 12 août 2019
Henri Marineau

