Le PQ peut-il se relever?
Nonobstant la première occasion où le Parti québécois s’est présenté dans la course lors des élections de 1970 où il a remporté 7 sièges, sa contreperformance du 1er octobre 2018 constitue sa pire déconfiture avec un maigre 9 candidats élus et 17 % du suffrage populaire.
À mes yeux, cette débâcle suscite de nombreuses questions parmi lesquelles nous pouvons nous demander si le PQ peut se relever de cette cuisante défaite. Si oui, par quels moyens?
Dans un premier temps, je suis d’avis que les péquistes doivent entreprendre dès maintenant une sérieuse réflexion sur les motifs plausibles qui les ont conduits à un si piètre résultat. Lors de cette élection, il apparaît évident que l’électorat québécois cherchait le changement. Alors, pourquoi les Québécois n’ont-ils pas opté pour le PQ? En réalité, le PQ incarne-t-il le changement? Poser la question, c’est y répondre…
À mon avis, le PQ se relèvera de cette défaite seulement et si seulement les militants retournent sur le terrain à la rencontre du « vrai monde » et se mettent à écouter ce qu’il a à dire eu égard à sa perception du PQ, notamment les 18-34 ans pour qui le Parti québécois est pratiquement inconnu.
Près de 50 ans plus tard, le parti glorieux de René Lévesque est « dans les câbles »… À lui de descendre de l’« arène politique » et de rejoindre le « plancher des vaches »!
vigile.net tribune libre 5 octobre 2018
Henri Marineau

