Rester près de son adversaire

Une vieille pratique consiste à se tenir près de son adversaire si on veut être en mesure de voir venir ses attaques et de les contrer. Par les temps qui courent, Jean Charest, autour de qui gravitent des allégations de collusion et de corruption au moment où il occupait la fonction de premier ministre du Québec, flirte avec la classe politique en se montrant en désaccord avec Philippe Couillard dans le dossier du député Ouimet, l’accusant d’avoir fait preuve d’ « improvisation » dans cette affaire. Et tout cela dans une entrevue téléphonique à la radio avec l’ex-vice-première ministre dans le cabinet de Jean Charest, Nathalie Normandeau, en attente de son procès portant sur l'octroi de financement politique en échange de contrats publics.

En se donnant les prérogatives de « belle-mère » du PLQ, Jean Charest se positionne pour demeurer à l’affût des dossiers de l’UPAQ pour ainsi voir venir les attaques qui pourraient être lancées contre lui et contre-attaquer rapidement au besoin…

vigile.net tribune libre 22 août 2018
 

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