Rallier les souverainistes
Les déchirements auxquels sont confrontés actuellement les partis de droite au Québec, lesquels sont en train de voir s’éteindre l’ADQ et ressurgir un nouveau parti constitué des adéquistes réfractaires à la fusion avec la CAQ, et les divisions que vivent les forces de gauche risquent de laisser la voie libre au parti qui se proclame ni de droite ni de gauche, à savoir la CAQ.
Dans un de mes articles précédents paru sur cette tribune en date du 2 janvier sous le titre « La lumière au bout du tunnel », j’incitais les souverainistes à joindre l’Option nationale de Jean-Martin Aussant et je continue de prétendre qu’elle demeure encore le véhicule le plus sûr pour accéder à notre indépendance, compte tenu de sa plate-forme claire et de la droiture de son chef :
« À l’aube de 2012, un homme semble vouloir incarner les convictions nécessaires pour rallier les forces souverainistes au Québec, un homme qui présente une vision claire de la nation québécoise de demain, un homme qui ose placer l’indépendance du Québec dans ses priorités. Cet homme, c’est Jean-Martin Aussant. »
Pour reprendre un extrait de l’article d’Élie Presseault paru dans sa chronique du 2 janvier 2012 sur le site de Vigile sous le titre « L’intranquillité au cœur de nos consciences » :
« Maintenant qu’Option Nationale est du paysage et que la CAQ caquette de plus belle avec une ADQ plus moribonde que jamais, je postule sur l’importance de réunir nos forces cohésives autour de l’idée centrale de l’indépendance du Québec. »
Dans ces circonstances, le grand défi de Jean-Martin Aussant réside sans aucun doute dans ses capacités à rallier sous un même toit les forces souverainistes disséminées à travers le Québec. Quoique je demeure convaincu que l’avenir de notre pays appartient aux citoyens qui le composent, je suis tout aussi persuadé que les sympathisants à notre cause doivent se regrouper dans un parti qui les conduira au grand jour.
Pour y parvenir, Jean-Martin Aussant n’a d’autre choix que de se mettre à l’écoute du citoyen et ce, dans toutes les régions du Québec. En plus d’incarner celui qui doit offrir une vision claire de ce qu’il préconise comme démarche d’accession à notre souveraineté, le vrai leader doit situer les intérêts du peuple au-dessus de ses intérêts personnels et partisans.
À mon sens, Jean-Martin Aussant possède tous les atouts nécessaires pour mobiliser les sympathisants à l’indépendance du Québec. À lui de bien jouer ses cartes, le ralliement des souverainistes derrière son Option nationale étant son meilleur atout !
vigile.net tribune libre 6 janvier 2012
quebechebdo 7 janvier 2012 (version abrégée)
Henri Marineau

