La pyramide salariale

Selon une étude du Centre canadien des politiques alternatives, basée sur les rapports financiers des entreprises inscrites à la Bourse de Toronto en 2010, les 100 canadiens les plus fortunés bénéficiaient d’un revenu annuel 189 fois plus élevé que la moyenne canadienne, soit 8,38 millions de dollars comparativement à 44 366 $.

Et, loin de vouloir s’atténuer, cet écart entre les plus riches et les plus pauvres continue de s’accroître. En effet, en 1998, les statistiques démontrent que les 100 Canadiens les plus fortunés gagnaient 105 fois plus que le salarié canadien moyen.

De plus, en 2010, les plus riches ont collectivement profité d'une hausse de 27 % de leur revenu moyen par rapport aux 100 plus fortunés de 2009, dont le revenu moyen avait atteint 6,6 millions de dollars.

Des chiffres qui démontrent hors de tout doute que le partage de la richesse collective demeure une utopie qui prend des proportions scandaleuses. Des chiffres qui projettent l’image d’une société qui incarne le modèle pyramidal par excellence, à savoir beaucoup de salariés à la base, peu au sommet!

Comme dirait Yvon Deschamps lorsqu’il parodie un certain proverbe dans un de ses monologues, « vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade! » 

quebechebdo 5 janvier 2012
vigile.net tribune libre 10 janvier 2012 "Des salaires outranciers" 

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