La mésaventure péquiste persiste

Même si le pourcentage des suffrages exprimés a remonté en faveur du Parti québécois lors de l’élection partielle de Bonaventure et qu’il a baissé envers le Parti libéral comparativement aux dernières élections provinciales, Pauline Marois fait preuve d’un optimisme partisan en qualifiant la performance de son candidat de victoire morale pour le PQ.

À mon sens, une telle attitude fait abstraction du très faible taux de popularité du gouvernement Charest, un contexte qui aurait dû favoriser le parti de l’opposition officielle au Québec et ce, malgré le fait que le comté de Bonaventure soit reconnu comme un bastion libéral.

Quant à l’argument de l’absence de candidat de la CAQ, je suis d’avis qu’il ne faut pas espérer s’accaparer un comté, pas plus que le pouvoir, en comptant sur un autre parti pour disperser le vote entre les libéraux et les caquistes et ainsi se faufiler par la porte d’en arrière.

Une telle conception revêt l’aspect d’une stratégie purement électoraliste tout en faisant fi des véritables enjeux électoraux qui doivent demeurer, en ce qui a trait au PQ, la souveraineté du Québec en priorité.

En conséquence, je considère que cette défaite péquiste dans Bonaventure, puisqu'il faut bien l’appeler par son nom, constitue un autre pavé dans la mare du PQ-Marois et, qu’en ce sens, Bonaventure représente un autre épisode dans la mésaventure péquiste!

quebechebdo 7 décembre 2011
vigile.net tribune libre 7 décembre 2011

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