Sauver la chèvre et le chou

En choisissant d’augmenter la capacité de transport du pétrole par pipelines au Canada de 30 %, de plus d’un million de barils par jour, Justin Trudeau annonce clairement que les énergies renouvelables sont reléguées au second plan de ses priorités.

Et pourtant, combien de fois avons-non entendu au cours de la campagne électorale et encore ces derniers temps que le chef libéral s’engageait à maintenir l’équilibre entre les deux types d’énergies? On aura beau alléguer que les profits générés par l’augmentation du pétrole sera affecté au développement de la protection de l’environnement, je suis prêt à parier que cet argument ne représente que de la poudre aux yeux et que ce sont les pétrolières qui auront la grosse part du gâteau.

Et, qui plus est, Justin Trudeau allègue que son choix cadre dans la transition énergétique en cours…Foutaise! M. Trudeau devrait savoir qu’il ne peut pas sauver la chèvre et le chou. Tant et aussi longtemps que la priorité sera mise sur l’exploitation pétrolière, grande responsable de l’émission de gaz à effet de serre, nous vivons dans une utopie rocambolesque.

En conséquence, deux questions préalables doivent trouver réponses. D’abord, quand le Canada commencera-t-il à réduire sa production de pétrole pour la remplacer par davantage d’énergies renouvelables? Ensuite, pourquoi le gouvernement du Canada ne fait-il pas le choix de plafonner sa production de pétrole?

quebechebdo 1er décembre 2016
cyberpresse.ca 1er décembre 2016 "Pipelines: sauver la chèvre et le chou"
 

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