Que justice soit rendue!
Dans un billet publié dans « Le journal » du 2 juillet sous le titre « Les derniers cathos », Mathieu Bock-Côté déplore à raison la perception négative des Québécois envers leur héritage religieux et propose une réflexion essentielle : « Mais quand on fait le portrait global du rôle de l’Église catholique dans notre histoire, peut-on n’en retenir que les pages noires? N’a-t-elle rassemblé que des abuseurs? »
Dans ce courant de pensée, j’aimerais apporter ma réflexion sur l’importance incommensurable du clergé dans les mondes de l’éducation et de la santé jusqu’au début des années ’70, période au cours de laquelle la relève dans les communautés religieuses a commencé à s’effriter.
Nonobstant les pages « noires » de certains religieux, notamment les actes de pédophilie inacceptables, on ne peut radicalement bafouer d’un coup de serviette les services remarquables de ces religieux et de ces religieuses qui se sont dévoués corps et âme pour les jeunes et les malades.
En somme, je ne peux que me rallier avec le père Martin Lagacé qui a prononcé la conférence d’ouverture du colloque auquel a assisté Bock-Côté : faire la paix avec le catholicisme, c’est faire la paix avec une part de nous-mêmes… et j’ajouterais que c’est rendre justice et honneur à tous ces valeureux pionniers de la société québécoise!
quebechebdo 4 juillet 2016
vigile.net tribune libre 4 juillet 2016
Henri Marineau

