Le « trou à rats »

Ce n’est pas d’hier que le grand patron de la Formule 1, Bernie Ecclestone, démontre une attitude cavalière, voire méprisante, envers le Grand Prix de Formule 1 du Canada. Cette fois-ci, dans un article publié dans le quotidien The Guardian, le maître de céans, du haut de son « podium », a qualifié l’épreuve du circuit Gilles-Villeneuve de Montréal de « trou à rats ». Une comparaison plutôt grotesque de la part d’un ancien pilote de Formule 1, aujourd’hui âgé de 85 ans, qui doit sa fortune et son renom à l’industrie de la Formule 1.

Bien que certaines installations du Grand Prix de Montréal souffrent de désuétude, il m’apparaît que M. Ecclestone a pesé un fort sur l’accélérateur et tourné les coins un peu ronds en comparant le Grand Prix à un « trou à rats » qui, pourtant, bon an mal an, attire des retombées économiques faramineuses dans les goussets de la Métropole.

En agissant de façon aussi bassement cavalière, Bernie Ecclestone s’aventure sur un terrain glissant qui risque de lui faire perdre le contrôle de son « bolide » et de de se voir pénaliser de façon significative sur sa « fiche » de notoriorité!

quebechebdo 20 juin 2016
​Le journal Métro 21 juin 2016
​Le journal de Québec 22 juin 2016 
 

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