Le calme olympien de Philippe Couillard

Peu importe la situation complexe dans laquelle se retrouve le premier ministre Philippe Couillard, nous avons continuellement l’impression qu’il se maintient calmement au-dessus de la mêlée, le plus récent exemple étant son sourire béat à la fin d’une session parlementaire pourtant catastrophique, mais qu’il a qualifiée de profitable pour les Québécois.

Flegmatique en toutes occasions, gardant soigneusement son calme olympien, il affronte les tempêtes sans broncher, tel un roc inébranlable, dénué de toute forme d’émotion apparente. Mais que se cache-t-il donc derrière ce personnage énigmatique?

Comment a-t-il pu limoger Robert Poëti de son poste de ministre des Transports, un homme d’une droiture reconnue, et, du même souffle, persister à appuyer Sam Hamad et Jacques Daoust chez qui les allégations de malversations n’en finissent plus de s’accumuler?

À mes yeux, Philippe Couillard incarne le type idéal du gestionnaire déconnecté de toute réalité politique et qui privilégie sans scrupule ses tizamis au détriment des « varies affaires » de l’État…Une attitude indigne d’un premier ministre imputable des bons et des mauvais coups des ministres qu’il a lui-même désignés!

vigile.net tribune libre 12 juin 2015
​quebechebdo 12 juin 2016

Commentaire:

Jade Déziel,  vigile.net tribune libre 12 juin 19h58 

Monsieur Marineau,
Quand vous parlez de calme olympien, de sourire béat, d’attitude de roc inébranlable etc. puis-je vous suggérer de regarder du côté du langage non verbal ? Couillard se croit le champion de la programmation neuro-linguistique, parce qu’il est certain que les gens ont des intelligences inférieures à la sienne. D’ailleurs, il croit également qu’il a recruté un trio super brillant … hum. On en reparlera.

Son comportement non verbal est plutôt celui d’un ahuri qui n’en revient pas de se retrouver au niveau du petit monde. Ça ne devait pas arriver.

Il regarde trop fixement,signe qu’il va mentir, il zozotte plus que la normale,signe qu’il sait qu’il ment,ou qu’il va tordre la vérité ; il accentue trop l’attention portée à une question ; il donne un petit coup de menton hautain pour daigner passer « au suivant », il méprise l’intervenant et appréhende la question.

Il est certain d’être capable de jouer son personnage et incertain d’être un bon comédien. Il doute, ça le dérange, mais il ne sait pas comment jouer autrement. Son personnage, il le fabrique depuis des décennies, et, comme tout acteur sans talent, il n’en n’a qu’un. Il est habitué à se faire encenser, il croit vraiment qu’il est un surdoué. S’il sort de sa suffisance, il ne sait plus qui il est. Ce n’est pas vrai qu’il est imperturbable, supérieur, au-dessus de la plèbe. C’est un imbu colérique. Un clone de Harper. Il est plus insécure qu’il ne veut le laisser paraître.

 

 

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.