La convergence des forces souverainistes
Compte tenu des positions plutôt « tièdes » des trois candidats actuels à la chefferie du Parti québécois concernant leur position référendaire, il n’est pas surprenant qu’Option nationale remette en question sa participation aux travaux de la Table de concertation sur la convergence des forces souverainistes. Sans un engagement immédiat plus clair en faveur de la réalisation de l'indépendance, Jocelyn Beaudoin, le président d’ON, ne voit pas la pertinence de poursuivre les discussions en vue de convenir d'une feuille de route commune.
À cet effet, il est important de se rappeler que la création d’ON émerge de cette absence de volonté claire de réaliser l’indépendance de la part du PQ. C’est la raison pour laquelle je peux comprendre la déception des militants onistes devant le « flou » stratégique dans lequel les Hivon, Cloutier et Lisée veulent embarquer les Québécois.
Tant et aussi longtemps que les péquistes maintiendront cette « peur de faire peur » avec l’option souverainiste, alléguant que le « bon peuple » québécois n’est pas prêt à franchir le pas vers l’indépendance, il m’apparaît utopique d’envisager toute forme de convergence possible que ce soit avec ON.
C’est Saint-Exupéry qui disait : « Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour leur dire où trouver chaque chose… Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le coeur de tes hommes et femmes le désir de la mer. » Aux aspirants chefs du PQ de faire naître le désir de l’indépendance du Québec dans le cœur des Québécois!
quebechebdo 24 mai 2016
Henri Marineau

