Un héritage qui colle à la peau

Alors que Philippe Couillard, à la suite des accusations portées contre Nathalie Normandeau par l’UPAC, s’était dissocié récemment de l’ère Charest, qualifiée d’une « autre époque de la politique au Québec », voilà qu’aujourd’hui, le même Philippe Couillard louange le gouvernement dont il a fait partie de 2003 à 2008. C’est à croire que le premier ministre a été atteint d’un subit blanc de mémoire.

Pourtant, il m’apparaît évident que les contorsions verbales de Philippe Couillard sont étroitement liées aux nombreuses allégations de collusion, de corruption et de trafic d’influence dont a été affublé le PLQ de Jean Charest dans le rapport de la commission Charbonneau. Un bourbier qui se traduit par un héritage qui colle à la peau de l’ex-ministre de la Santé du gouvernement Charest qui peine à s’en défaire et qui frise les contradictions.

Pour ceux qui ont déjà élevé des animaux, il existe une vieille croyance à l’effet qu’un animal bien dressé ne s’attaque jamais à son maître, peu importe la situation dans laquelle il est placé. Eh bien, force est de constater que ce « dressage » s’applique aussi chez les humains quand on constate la « fidélité » implacable de Philippe Couillard envers Jean Charest malgré les nombreuses magouilles dans lesquelles aurait trempé son « maître ».

quebechebdo 16 avril 2016
vigile.net tribune libre 19 avril 2016
 

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