L’étau se resserre sur J. Charest

On aura beau attribuer au député de Québec solidaire de Mercier, Amir Khadir, ses sorties parfois alambiquées, n’empêche que ses dernières allégations concernant le fait que Jean Charest est « le suspect numéro un » des crimes qu’aurait commis le Parti libéral du Québec, relèvent d’une certaine logique, à savoir que le chef du PLQ et premier ministre du Québec pouvait difficilement ignorer les circonstances ayant mené aux accusations envers Nathalie Normandeau de la part de l’UPAC.

Et, pour ajouter à cette saga, le député de QS met l’ancien premier ministre au défi de le poursuivre en justice si ce n’est pas le cas. De son côté, la seule réplique de M. Charest est venue de son adjoint au sein de la firme d’avocats où il travaille : « De toute évidence, M. Khadir souffre d’une obsession à l’endroit de M. Charest, ses propos sont totalement gratuits ».

Quoi qu’il en soit, je suis d’avis que, malgré les circonstances compromettantes, Jean Charest bénéficie de la présomption d’innocence tant et aussi longtemps que des accusations ne seront pas portées contre lui. La balle est entre les mains du directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) et de l’UPAC. Conséquemment, il faut les laisser faire leur travail en toute légitimité…Une histoire à suivre !

quebechebdo 13 avril 2016
Le Devoir 20 avril 2016
 

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