L’illusion du sophisme

Si nous suivons le raisonnement de certains tenants du fédéralisme complaisant à l’effet que les Québécois trouvent un certain confort à l’intérieur du Canada et que, par conséquent, ils ne veulent pas en sortir, nous arrivons au sophisme suivant :

Un problème comporte toujours au moins une solution. Donc s’il n’y a pas de solution, il n’y a pas de problème.

Ce que ce raisonnement laisse sous-entendre, c’est qu’il n’y a pas de problème pour les Québécois puisqu’ils se satisfont du « confort canadien »…mais ce qu’il ne dit pas, c’est que, plus les Québécois seront convaincus qu’ils seront davantage confortables hors du Canada, plus ils voudront en sortir.

En réalité, il faut d’abord faire réaliser aux Québécois que le statut politique actuel du Québec au sein de la confédération canadienne pose davantage de problèmes que d’avantages et, qu’en ce sens, il existe des solutions, entre autres, l’appropriation de tous nos leviers culturels, politiques, sociaux et économiques.

Quand les leaders politiques, appuyés d’une véritable coalition citoyenne, auront le courage et les convictions nécessaires pour rallumer la flamme souverainiste par des arguments qui font appel à la fierté patriotique des Québécois et au désir de devenir une nation autonome, le peuple du Québec s’empressera de vouloir sortir du Canada pour accéder à son statut de nation !

vigile.net tribune libre 5 octobre 2011



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