PKP en voie d’apprentissage

Nul doute que l’arrivée de Steve Flanagan dans l’entourage immédiat de Pierre Karl Péladeau dans la campagne à la chefferie du Parti québécois a joué un rôle prépondérant dans le style du favori dans la course à la succession de Pauline Marois.

À la différence du débat de Trois-Rivières, celui de Sherbrooke nous a fait voir un PKP beaucoup plus déterminé et surtout davantage concret dans ses propos. Toutefois, j’aurais aimé connaître ses propositions sur les avantages d’un Québec indépendant par rapport aux deux thèmes du débat, à savoir la santé et l’économie.

À cet effet, les interventions de PKP, tout comme celles des autres participants, sont demeurées dans un spectre provincialiste sans aucune allusion au carcan que nous impose le fédéralisme centralisateur du gouvernement de Stephen Harper actuellement.

En ce qui a trait au pétrole de schiste et aux sables bitumineux, quoique PKP y perçoive des « atouts majeurs » pour la souveraineté et la création d’un pays plus «riche» à condition qu’ils passent le test de l’«acceptabilité sociale», je vois difficilement comment il pourra concilier ses convictions avouées avec les récriminations soutenues des citoyens dans ces dossiers chauds.

Enfin, il m’apparaît évident que Pierre Karl Péladeau est en voie d’apprentissage sur la scène politique du Québec et qu’il devra ouvrir davantage son jeu sur les stratégies qu’il entend adopter pour remobiliser les forces souverainistes autour du projet de pays, en particulier la jeunesse québécoise qui, entre autres sujets d’intérêt, se montre très préoccupée par la protection de l’environnement.

quebechebdo 1er avril 2015 

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