Crash de l’A320 – Une histoire à suivre

Plus on en apprend sur l’état de santé d’Andreas Lubitz, le copilote responsable du crash de l’A320 de Germanwings qui a causé la mort de 150 personnes, plus les révélations sont troublantes, la dernière en liste concernant des traitements pour tendances suicidaires dans le passé.

Autre révélation tout aussi révélatrice de la part de l’ex petite-amie de Lubitz, lequel lui avait confié son intention de «faire quelque chose qui changerait le monde», et rendrait son nom connu du monde entier. Une information qui corrobore, à mon sens, la piste d’un acte prémédité.

De plus, les perquisitions menées au domicile de Lubitz ont révélé des attestations d’arrêts de travail déchirées, signées par un neurologue et un psychiatre avec la mention « SIC », attestant qu’il nécessitait un traitement régulier. Et, qui plus est, le jour du drame, il n’était pas en mesure de se retrouver dans la cabine de pilotage de l’A320. Enfin, selon le journal Bild, des ordonnances pour des médicaments prescrits aux maniaco-dépressifs ont également été retrouvées chez lui, ainsi que de grandes quantités de somnifères.

Un ensemble de facteurs nébuleux qui ouvrent toutes grandes les portes d’une enquête plus poussée sur les responsabilités de la compagnie aérienne quant au « suivi » exercé sur la santé mentale d’Andreas Lubitz. Difficile à croire que les dirigeants de Germanwings n’étaient pas informés du dossier médical de leur copilote alors qu’il avait dû pourtant interrompre son apprentissage en 2009, la compagnie aérienne évoquant alors le fait qu’elle n’avait pas le droit d’en dire davantage sur « les motifs de cette pause ». Assisterons-nous au dépôt d’un recours collectif contre la compagnie aérienne de la part des familles des victimes? Une histoire à suivre…

quebechebdo 31 mars 2015

Laisser un commentaire

Vous devez être connecté pour laisser un commentaire.
Accéder à la page de connection.
Créer un compte sur henrimarineau.com.