Bisbille sur le pétrole de schiste
Quoique le deuxième débat entre les participants à la course à la direction du Parti québécois ait été plus « civilisé » que le premier, des écarts d’opinion marquants ont été soulevés sur l’exploitation du pétrole de schiste sur l’île d’Anticosti. D’un côté, les opposants, Martine Ouellet et Alexandre Cloutier, de l’autre, Bernard Drainville et Pierre Karl Péladeau qui prônent son exploration moyennant quelques variantes, ces deux derniers semblant s’entendre toutefois sur le fait qu’ « une fois que le programme d’exploration sera terminé, ce sera aux Québécois de décider s’ils veulent aller de l’avant. »
À partir du moment où le gouvernement Marois a déjà investi 70 millions de dollars en 2014 pour un programme d’exploration sur l’île d’Anticosti, je suis d’accord avec Bernard Drainville sur le fait que « les Québécois ont le droit de savoir ce qu’il y a à Anticosti. » En réalité, toute cette question doit être débattue démocratiquement étape par étape, particulièrement auprès des habitants de l’île qui demeurent les principaux intéressés.
Un dossier à manier avec prudence et dénué de toute partisanerie destinée à se faire du capital politique comme il arrive souvent dans ces projets délicats pour la sauvegarde de la qualité et de la protection de l’environnement…Reste à voir si les défenseurs de l’exploration du gaz de schiste arriveraient à se démarquer de leurs prédécesseurs !
quebechebdo 30 mars 2015
Henri Marineau

