Des excuses superflues

D’entrée de jeu, voici un extrait de la déclaration de Pierre Karl Péladeau qui a suscité autant de controverse : « …On souhaiterait pouvoir mieux la [immigration] contrôler, mais ne nous faisons pas d’illusion, qui prend en charge les immigrés qui viennent s’installer ici au Québec? C’est le gouvernement fédéral ». La réalité, c’est qu’un immigrant arrive au Canada et non au Québec.

Globalement, PKP déclare que le fait de dépendre d’un autre palier de gouvernement entrave le processus du projet de pays. En conséquence, dans le contexte d’une course à la chefferie d’un parti qui a officiellement pour but de faire l’indépendance du Québec, sa déclaration est tout à fait légitime et à propos. Dans le cas présent, il est clair que les adversaires de PKP jouent la carte de la xénophobie et crient haut et fort la « dérive vers un nationalisme ethnique » [dixit Philippe Couillard].

Pourtant, dans les faits, le député de Saint-Jérôme ne fait que pointer une réalité, à savoir une politique laxiste sur l’immigration qui laisse carte blanche à l’anglicisation des immigrants au détriment d’un encadrement axé sur le caractère francophone du Québec. 

Somme toute, le seul reproche que je peux adresser à PKP, c’est de s’être excusé, une attitude qui fait le bonheur de ses adversaires et qu’il devra corriger s’il aspire devenir chef d’un parti qui vise l’indépendance du Québec!

vigile.net tribune libre 20 mars 2015
quebechebdo 20 mars 2015
 

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