Dans la souricière de l’éolien

Je suis estomaqué par la hausse de 2,9 % consentie à Hydro-Québec par la Régie de l’énergie alors que la société d’État présente des profits de 3,4 milliards pour l’année 2014, en hausse de 15% comparativement à 2013. Une majoration justifiée en grande partie par la mise en service des parcs éoliens qui gruge à elle seule 2,1 % de l’augmentation des tarifs.

Curieusement, les tarifs ont augmenté de plus de 30 % depuis le 1er janvier 2004 alors que les plus récents développements de la filière éolienne au Québec remontent au début des années 2000. Pour sa part, le président, Thierry Vandal, a affirmé qu’« Hydro ne fait pas d’argent lorsqu’elle achète de l’énergie éolienne » et que, sans cette obligation, les achats d’Hydro-Québec ne seraient « pas du même niveau ».

Devant un tel scénario, j’ai l’impression que les consommateurs québécois sont pris en souricière dans la trappe de l’énergie éolienne et qu’ils n’y voient que du vent…et des factures qui ne cessent d’augmenter sans pour autant n’en tirer aucun bénéfice.

quebechebdo 10 mars 2015
Le Soleil 12 mars 2015

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