Otages de l’énergie éolienne
Depuis quelques années, les consommateurs québécois se voient infliger une hausse des tarifs d’électricité justifiés par Hydro-Québec par les achats d’énergie éolienne auxquels l’entreprise d’État est soumise, faute de politique gouvernementale favorisant le développement d’une filière éolienne par le secteur privé. Ce qui fait dire à Thierry Vandal que les achats d’Hydro-Québec « ne seraient pas du même niveau » et que la société « ne planifierait pas des achats au-delà de ses besoins prévisibles ».
Or, selon un analyste spécialisé en énergie à l’Union des consommateurs, « c’est plus de 75 % des bénéfices d’Hydro-Québec qui sont faits sur des ventes à la clientèle québécoise… Quand les gouvernements disent qu’il faut se réjouir de voir Hydro engranger des bénéfices, il est bien de se souvenir que c’est nous qui en sommes responsables. »
En annonçant que la société veut augmenter ses tarifs de 3,9 % au 1er avril, M. Vandal a invoqué, pour justifier cette hausse, l’ « obligation » d’acheter l’énergie éolienne produite par les producteurs privés… En termes clairs, les consommateurs sont pris en otages par l’énergie éolienne pendant que le gouvernement retire des dividendes monstres puisés dans leurs poches sans scrupule !
quebechebdo 27 février 2015
Le Journal de Québec 28 février 2015
Henri Marineau

