Laissez venir à moi…

Depuis le début de son pontificat, François ne cesse de multiplier les paroles de miséricorde envers les « exclus » de l’Église. À titre d’exemple, sa réplique devenue célèbre lors de son retour en avion du Brésil en 2013 : « Si une personne est gaie et cherche le Seigneur avec bonne volonté, qui suis-je pour la juger ? »

Encore récemment, il est revenu sur cette idée en exhortant les cardinaux à ne pas s’isoler dans une « caste » et d’ouvrir les bras à tous ceux que l’Église a rejetés. La vocation de l’Église est de « ne condamner personne éternellement »… L’Église doit être « créative pour trouver le langage juste afin de communiquer avec tous ceux qui sont considérés comme inguérissables et donc intouchables. »

Un discours auquel on ne peut rester insensible devant une Église qui pratique l’exclusion des « infidèles » depuis des siècles. Un chemin plein d’embûches auquel s’attaque avec détermination François et qui n’est pas sans nous rappeler cet extrait de Luc 18 :16 : « On lui amena aussi les petits enfants, afin qu'il les touchât. Mais les disciples, voyant cela, reprenaient ceux qui les amenaient. Et Jésus les appela, et dit: Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas; car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas le royaume de Dieu comme un petit enfant n'y entrera point. »

quebechebdo 16 février 2015

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