Je suis Raïf

L’intervention d’Amnistie internationale en faveur de l’implication du premier ministre Harper pour la libération de Raïf Badawi met en cause toute l’importance, non seulement de venir en aide au blogueur saoudien, mais aussi de jeter la lumière sur les pratiques barbares de l’Arabie saoudite.

De toute évidence, jusqu’à maintenant, les interventions du ministre des Affaires étrangères, John Baird, ont été vains. Conséquemment, il appartient maintenant à la plus haute instance du pays d’intervenir, comme le souligne fort à propos Amnistie internationale dans sa lettre à Stephen Harper : « Nous comprenons qu’il est exceptionnel qu’un premier ministre intervienne lui-même au nom d’un individu emprisonné à l’étranger, mais nous sommes convaincus qu’il s’agit précisément d’un cas exceptionnel et que les Canadiens s’attendent à ce que vous posiez un geste décisif et significatif. »

Stephen Harper ne peut, en toute légitimité pour le respect de la personne, une valeur essentielle en démocratie, se braquer derrière l’appareil diplomatique pour se soustraire à ses obligations, en tant que premier ministre de ce pays….C’est une question de responsabilité élémentaire !

quebechebdo 30 janvier 2015

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