Le prix unique du livre

En 2013-2014, 14 librairies ont dû fermer leurs portes au Québec, si bien que, depuis 2008, les Québécois sont en manque de 23 librairies. Des chiffres plus qu’inquiétants considérant le fait que le gouvernement actuel semble avoir écarté le livre de ses « vraies  affaires ».

Et pourtant, l’Association des libraires du Québec, unanimement avec les libraires, a déjà déposé sur la table une proposition qui pourrait contrer la compétition féroce avec les magasins de grande surface, à savoir l’instauration d’un prix unique pour le livre.

Une proposition rejetée par la ministre de la Culture, Hélène David, qui allègue que le prix unique ne représente pas la bonne voie pour pallier la situation. Pour Bryan Perro, auteur, éditeur et libraire, les réponses de la ministre, qui devraient être connues d’ici un mois, doivent contenir autre chose que des vœux pieux.

Le livre est un produit culturel, et en ce sens, il ne doit pas être traité comme un produit de consommation ordinaire entre les mains de certains géants du commerce de détail, tels Walmart ou Costco. Il est minuit moins quart, Mme David, le temps est venu d’instaurer le prix unique du livre, à défaut de quoi d’autres fleurons de notre culture québécoise risquent d’être gobés par des géants sans scrupule!

quebechebdo 11 janvier 2015

 

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