Le rat quitte le navire

Le moins qu’on puisse dire, c’est que Jacques Villeneuve a de la suite dans les idées. Après ses propos controversés sur la grève étudiante du printemps 2012, il a récemment plié bagage pour s’installer en Andorre, alléguant qu’il ne se sentait plus chez lui au Québec.

Par ailleurs, quoique sa terre d’exil soit un paradis fiscal, son départ ne serait pas «une question d’impôts» mais plutôt «les problèmes sociaux, la colère des étudiants et les habitudes des assistés sociaux» qui l’auraient chassé.

Et, de poursuivre notre « critiqueux national », un tel climat d’instabilité «fait en sorte qu’on hésite à investir au Québec» où les « lois y bloquent tout et y fâchent les gens », faisant en sorte que « les riches changent de pays», notamment pour s’installer là où il coûte «moins cher» de vivre.

Un comportement aussi méprisable dénote une bassesse qu’il faut condamner sans réserve. Le rat qui quitte le navire pendant que les matelots colmatent les brèches devrait au moins avoir l’obligeance de ne pas couiner trop fort. L’exil nous acquitte peut-être de certaines obligations, mais il nous condamne au mutisme le plus élémentaire.

quebechebdo 6 juin 2013
vigile.net tribune libre 7 juin 2013 "Deux Québécois…deux univers"

 

 

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