Mes voeux pour les chefs

En ce début d’une nouvelle année marquée par une élection générale au Québec, j’ai cru bon de vous présenter les vœux que j’exprime pour les quatre chefs des partis de la scène provinciale.

Philippe Couillard : Au chef d’un parti grugé par la gangrène des allégations de collusion et de corruption, je ne peux que souhaiter l’arrivée d’un tsunami dévastateur qui balayera le Parti libéral du Québec de l’échiquier électoral québécois, ce qui devrait reconduire le bon docteur Couillard dans les couloirs d’un système de santé « réaménagé pour le mieux » aux dires de son ministre de la Santé, Gaétan Barrette.

Jean-François Lisée : Au chef de l’opposition officielle, je lui souhaite de retrouver la lucidité et la clairvoyance qui lui permettront d’ouvrir le placard dans lequel il a camouflé l’accession du Québec à son indépendance, et de cesser ses tergiversations oiseuses et alambiquées eu égard au « bon gouvernement provincial » pour lequel M. Lisée semble avoir développé une certaine prédilection.

François Legault : Au chef de la deuxième opposition officielle, j’offre mes vœux de succès dans sa pénible traversée du désert qu’il a entreprise depuis le dernier sondage le plaçant en tête des intentions de vote des Québécois, tout en le mettant en garde contre son auto-suffisance et son excès de confiance qui pourraient lui jouer de vilains tours d’ici octobre 2018.

Manon Massé et Gabriel Nadeau-Dubois : Enfin, aux deux coreprésentants de Québec solidaire, je leur souhaite de tirer profit de leur mariage de raison avec Option nationale, et de retrouver le « gros bon sens » dans le dossier sur la féminisation du vocabulaire qui les conduit dans des aberrations abracadabrantes, tel le « matrimoine ».

vigile.net tribune libre 7 janvier 2018
 

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