English-Montreal, prélude à l’abolition des commissions scolaires?

Le torchon brûle à la commission scolaire English-Montreal (CSEM). En effet, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, Jean-François Roberge, a reçu cette semaine un rapport « dévastateur » et « accablant » sur les lacunes de gouvernance à la CSEM. Le conseil des commissaires est profondément divisé, il y a confusion des rôles entre les élus et les administrateurs, et des doutes apparaissent dans l’utilisation de cartes de crédit et dans l’attribution de contrats par la Commission scolaire.

Un constat qui a fait dire à Jean-François Roberge qu’« on va prendre une action rapidement. Est-ce que ce seront des mesures correctrices, est-ce que ce sera un accompagnement, est-ce que ce sera une tutelle? On va avoir une de ces trois mesures qui sera prise, je ne peux pas vous dire laquelle en ce moment ».

À mes yeux, la table est mise pour préparer la mise en œuvre d’une promesse électorale de François Legault, à savoir de déposer un projet de loi réformant la gouvernance scolaire en abolissant les commissions scolaires qui seraient remplacées par des centres de services aux élèves.

Quoi qu’il en soit, force est de constater que le taux de participation anémique aux élections des commissaires n’a rien pour insuffler de la crédibilité à la gestion des commissions scolaires… Peut-être y-aurait-il lieu d’envisager une structure qui favorise d’abord le plein épanouissement des élèves qui fréquentent des écoles dont les gestionnaires ont à cœur la réussite scolaire de nos jeunes!

vigile.net tribune libre 14 septembre 2019
quebechebdo 16 septembre 2019

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